Etre victime de violence dans son enfance

Un sur cinq en âge de scolarité. C’est la proportion d’enfants qui sont touchés par la violence ...
Etre victime de violence dans son enfance

 Fabienne Hostettler, co-responsable du Centre de Bienne d’Info-Entraide Berne.

Un sur cinq en âge de scolarité. C’est la proportion d’enfants qui sont touchés par la violence à leur domicile. Ce phénomène sera sur le devant de la scène mardi soir au Centre de consultation Info-Entraide-Be à Bienne où un groupe de victimes s’est créé.

L’objectif de ce groupe est de réunir des personnes qui ont souffert de violence durant leur enfance. L’initiative est partie de l’une d’elles qui a contacté le Centre de consultation Info-Entraide-Be à Bienne pour mettre en place un groupe. Le dialogue et les échanges de vécu peuvent guider les gens à se soigner, ou en tout cas mieux vivre leur vie d’adulte.

Quand on parle de violence pendant l’enfance, la population pense tout de suite à la pédophilie. Mais il en existe sous bien d’autres formes, comme la violence physique, psychique ou encore la dépendance dans les familles. « La violence psychique est l’une des plus sournoises car elle ne se voit pas, elle ne laisse pas de traces physiques », explique Fabienne Hostettler, co-responsable du Centre de Bienne d’Info-Entraide BE. La dévalorisation d’un enfant ou le fait de cacher une dépendance d’un des deux parents (ou des deux) sont les plus courants. « Les enfants vont vouloir cacher ce fait. On peut dire que c’est une violence extrême », continue Fabienne Hostettler.

La première rencontre aura lieu mardi à 18h au Centre de consultation Info-Entraide-BE. Toutes les personnes intéressées peuvent s’y rendre d’elles-mêmes. /jeb


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