Maurice Lacroix se cherche un repreneur. La marque horlogère installée à Saignelégier appartient à DKSH. Le groupe zurichois actif dans la distribution, le marketing et la logistique a annoncé lundi qu’il souhaitait se séparer de ses activités dans le domaine de l’horlogerie. Il va ainsi vendre la marque Maurice Lacroix mais également l’entreprise Queloz, aussi à Saignelégier ainsi que la Manufacture des Franches-Montagnes, installée à Montfaucon.
Un segment à la peine
Pour justifier sa décision, le groupe DKSH évoque la force du franc et la baisse de la demande en Asie. Au sein des entreprises de la région concernées, on ne s’attendait pas à cette nouvelle mais on reste serein. Le directeur de la Manufacture des Franches-Montagnes estime que la situation est incertaine mais il se dit optimiste à l’idée de trouver un repreneur. Steve Hurtlin souligne encore que le groupe DKSH a beaucoup investi dans son entreprise qui compte aujourd’hui quatorze collaborateurs et qui fabrique des composants de mouvements à Montfaucon, ce qui lui a permis de bien se développer.
Même optimisme du côté de la société Queloz qui emploie une cinquantaine de personnes dans le domaine des boîtes de montre haut de gamme, à Saignelégier. Julien Midez, le directeur, se veut confiant au vu du potentiel de l’entreprise mais il explique qu’il est encore trop tôt pour savoir précisément de quoi l’avenir sera fait. Pour sa part, la marque Maurice Lacroix a refusé de répondre à nos questions.
Pas de licenciements
La décision de DKSH est donc une surprise mais selon le communiqué du groupe, cette restructuration n’engendrera pas de licenciement. Jürg Wolle, le directeur général de DKSH, s’est dit confiant de pouvoir trouver facilement un ou des repreneurs. Plusieurs sociétés intéressées auraient déjà approché le groupe ces dernières années. /sbo