La situation des apprentis francophones à Bienne est en légère amélioration. Le groupe de travail pour le soutien à l’apprentissage s’est réuni lundi matin à Bienne, pour tirer un premier bilan, un an après sa création. Les différents partenaires impliqués dans le projet ont pour objectif de rétablir un équilibre entre la proportion de francophones dans la cité seelandaise et le nombre de places d’apprentissage occupées par ces derniers. Selon Pierette Berger-Hirschi, la présidente du Conseil des affaires francophones (CAF), les premiers résultats sont encourageants mais la situation reste fragile et il reste beaucoup à faire. Le nombre de places d’apprentissage est passé de 27 % à la fin 2014 pour atteindre 29 % actuellement. Quelques secteurs affichent une majorité d’apprentis francophones, à l’instar de l’horlogerie avec un taux s’élevant à plus de 80 %. En revanche, les secteurs de la santé (6 %) et de la vente (17 %) peinent à offrir des contrats de stages aux francophones.
Projet en cours
Pour l’heure, le groupe a réussi à lancer un projet de coaching et de soutien aux élèves en difficulté dans les collèges francophones biennois. Dès la rentrée scolaire 2015, 27 élèves en difficultés, répartis sur trois collèges bénéficient d’un soutien. Il est financé notamment parla subvention de la Loi fédérale sur les langues et à un partenariat public-privé avec une entreprise biennoise.
Une collaboration avec les géants orange
Après des mois de négociations, Coop et Migros, les deux géants de la grande distribution ont accepté d’offrir davantage de places d’apprentissages pour les francophones. Ils devront effectuer la formation pratique en allemand. Cependant, la formation théorique et les examens auront lieu dans la langue de Molière. /anl