Une veilleuse pour mélanger les compétences et les synergies. L’Espace Formation Emploi Jura (l’EFEJ), la Fondation Théodora et la Haute Ecole Arc Ingénierie ont présenté vendredi matin leur projet commun. L’objet, nommé « Hiboo », était sorti vainqueur d’un concours d’idées lancé en 2013. La veilleuse est portée par trois jeunes de la région qui s’étaient lancés dans sa conception au début de leur formation.
Le « Hiboo », un concept collaboratif
Grâce à cet objet, chacun y trouve son compte. Sa fabrication artisanale est assurée par les demandeurs d’emploi de l’EFEJ. Ils récupèrent certains matériaux de deux entreprises jurassiennes partenaires (Turck pour les pièces électroniques et Corbat Holding SA pour la livraison de l’érable). Après, tout est réalisé à Bassecourt. Une fabrication locale qui permet à l’EFEJ de former ses collaborateurs à différents métiers tels que la menuiserie, la mécanique ou encore l’électronique. L’objectif de ces apprentissages consiste en une intégration plus rapide sur le marché de l’emploi.
Pour les futurs ingénieurs de la HE-ARC, la concrétisation et la commercialisation de leur veilleuse marquent une étape importante. Leur professeur et responsable de l’orientation « Conception ergonomie et Design» ajoute que c’est pour eux, ainsi que pour la filière, une très belle carte de visite.
Et Théodora là-dedans ? La Fondation, dont la mission est d’égayer le quotidien des enfants hospitalisés ou en institutions spécialisées, s’occupera de la commercialisation du « Hiboo » et s’octroiera ainsi une partie du bénéfice. Selon le cofondateur de Théodora Jan Poulie, la veilleuse sans fils permettra aux enfants de trouver calmement le sommeil car « ce qui les effraie le plus à l’hôpital c’est la nuit » précise-t-il. Cependant, l’objet peut très bien trouver sa place hors du contexte hospitalier, dans une chambre d’enfants par exemple.
Dès à présent en vente…
Le « Hiboo » coloré est commercialisé dès vendredi. Il peut se commander directement sur le site officiel de la fondation Théodora. Une série limitée et numérotée a été lancée. L’EFEJ pourra produire environ 200 pièces par mois selon la demande. /aro