Trois citoyens s’en prennent à l’Autorité de protection de l’adulte et de l’enfant du Jura bernois. Ils estiment que la structure prend des décisions sans tenir compte de l’avis des enfants et sans tentative de négociations. Le trio, mené par le prévôtois Pierre-Alain Droz, a réuni la presse mercredi après-midi, à Courtelary, siège de l'institution, pour pointer du doigt ce qu’il considère comme étant des déficiences. Le groupe avait publié une annonce dans la presse régionale en juin pour appeler les personnes s’estimant victimes de l’APEA à se faire connaître. Suite à cet appel, 25 dossiers ont été constitués. Quatre exemples de cas ont été présentés aux médias.
Le président de l’APEA, Pascal Flotron, réfute ces allégations et affirme que les informations données aux médias par le trio sont extrêmement lacunaires. Il précise que sur les quatre cas donnés en exemple trois concernent directement ou indirectement les trois personnes à l’origine de la démarche. Pascal Flotron ajoute qu’il regrette que l’instigateur du mouvement n’ait pas pris la peine d’entrer en contact avec l’APEA avant de convoquer la presse et rappelle que les plaintes peuvent être déposées auprès de l'inspecteur des APEA, ce qui n'a, pour le moment, par été fait./nme