VIDÉO - L’airboard glisse sur les pistes des Breuleux

L’airboard débarque cette saison dans la région, au téléski des Breuleux. Ce sport de glisse ...
VIDÉO - L’airboard glisse sur les pistes des Breuleux

L'airboard permet aux amateurs de glisse de dévaler les pistes des Breuleux à vingt centimètres de la neige. L'airboard permet aux amateurs de glisse de dévaler les pistes des Breuleux à vingt centimètres de la neige.

On connaissait les matelas pneumatiques pour avancer sur l’eau, voici à présent la version d’hiver. L’airboard débarque cette saison dans la région, au téléski des Breuleux. Ce sport de glisse se pratique à plat ventre sur une planche gonflable munie de poignées. Comme cette nouveauté nécessite moins d’enneigement, elle pourrait permettre aux petites stations régionales de subsister lorsque la neige fait défaut.

« L’airboard a été inventé par un Suisse, Joe Steiner, en 2001. Il s’agit d’une forme de matelas gonflable équipé de carres. On s’allonge dessus la tête en avant ! »,

Jacques-André Aubry, président du Conseil d’administration du Téléski des Breuleux.

Les skieurs et les Les skieurs et les "airboardeurs" se partagent les arbalettes.

Six ans après, la planche arrive

L’idée d’amener l’airboard au Téléski des Breuleux germe dans la tête de Jacques-André Aubry depuis six ans déjà. Le président du Conseil d’administration du Téléski avait organisé à l’époque une initiation à ce sport. Plusieurs années d’attente ont été nécessaires, afin de maîtriser les aspects législatifs de l’airboard. « Il y a plusieurs restrictions comme le balisage des pistes, la sécurité avec les autres utilisateurs, la question des remontées et les assurances », explique Jacques-André Aubry.

Une offre unique dans la région

L’avantage de l’airboard est qu’il peut se pratiquer même s’il y a peu de neige. Les matelas nécessitent peu d’entretien et sont faciles à manier. Le Téléski des Breuleux en possède une vingtaine. Il est le seul à proposer cette discipline dans la région, « le plus proche, c’est Saint-Cergue, Anzère, ou alors il faut aller dans le canton d’Uri », précise Jacques-André Aubry. « Il y a peu de concurrence, mais ce n’est pas encore gagné, on est encore en période de test cette saison », ajoute-t-il. Le Téléski des Breuleux a investi entre 5'000 et 6'000 francs pour cette activité. Une ancienne piste a pour l’occasion été réaffectée. /aro


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