Il a fait bon respirer cet été. La concentration d’ozone a été nettement moins élevée que l’an dernier dans le canton de Berne. Elle est d’ailleurs l’une des plus faibles jamais enregistrée depuis le début des mesures il y a 27 ans. Malgré ce constat réjouissant, les concentrations d’ozone demeurent trop élevées. Les efforts pour réduire les émissions de ce polluant doivent donc être poursuivis.
Influence de la météo
La faible quantité d’ozone présente dans l’air cet été est avant tout due à des facteurs météorologiques. L’alternance d’orages fréquents et de brèves périodes ensoleillées ont empêché la formation de fortes concentrations de ce polluant. Malgré tout, la valeur limite de 120 microgrammes par mètre cube d’air a été dépassée pendant 37 à 167 heures selon les régions du canton. A Moutier, elles l’ont été pendant 146 heures, et à Bienne pendant 123. C’est beaucoup moins qu’en 2015, mais cela reste insuffisant pour le canton de Berne.
Les mesures de protection se poursuivent
Depuis le milieu des années quatre-vingt, des mesures ont été prises et elles ont permis de diminuer de 60 à 70 % les émissions des principales substances à l’origine de la formation de l’ozone. Le plan de mesure de la protection de l’air 2015/2030 devrait encore les faire baisser. Reste que le canton de Berne ne peut pas agir seul contre ce type de pollution. Des études indiquent que les fortes concentrations d’ozone se déplacent au gré des masses d’air. Les efforts de réduction des émissions de polluants atmosphériques doivent donc se faire non seulement au niveau Suisse, mais aussi à l’échelle mondiale, précise le canton de Berne. /ast