Comment la Suisse compte faire face aux dangers qui se présentent à elle ? Cette question a été largement abordée lors de la Conférence de la protection de la population qui se déroule jeudi et vendredi à Neuchâtel. 150 experts et responsables de la Confédération, des cantons et des villes y prennent part.
Les échanges portent sur deux rapports qui ont été traités par le Conseil fédéral cette année. L’un concerne le système de l’obligation de servir. L’autre sur la mise en œuvre de la stratégie de la protection de la population et de la protection civile 2015 +. Ce dernier rapport revoit les structures d’organisation que doivent mettre en place les cantons et la Confédération et redéfinit le rôle des états-majors qui sont censés prendre en charge les situations exceptionnelles.
Tous les risques auxquels le pays et la population sont exposés y figurent : cyberattaques, transport de matière dangereuse, pandémies, catastrophes naturelles, etc. Pour faire face à ces dangers, le Vaudois Denis Froidevaux, chef de projet protection de la population 2015 +, explique qu’il s’agit de former et entraîner les états-majors aux différents scénarios mais aussi d’associer tous les acteurs de la sécurité et de bien former la population. Les défis sont grands et y répondre prendra du temps mais coûtera cher aussi. /jpp