Le Grand Conseil bernois n’a pas voulu garantir aux Romands de pouvoir parler en français dans les hôpitaux universitaires du canton. Mohamed Hamdoui réagit
Hôpital de l'Ile à Berne (photo: insel.ch)
« Les francophones viennent de subir à nouveau un petit camouflet », c’est ainsi qu’a réagi Mohamed Hamdoui mardi après-midi sur Facebook suite à une décision du Grand Conseil bernois. Le législatif cantonal n’a pas voulu accorder aux Romands la garantie de pouvoir parler et se faire comprendre en français dans les hôpitaux universitaires du canton de Berne. Il a ainsi refusé une proposition faite par l’ensemble de la Députation francophone dans le cadre de la planification des soins.
Une décision surprenante pour Mohamed Hamdaoui, qui explique que cette proposition n’était pas très contraignante. Le député évoque une nouvelle entorse au bilinguisme, au détriment des francophones. « Je crois au bilinguisme et en un canton bilingue, mais il faut aussi de temps en temps qu’on nous apporte la preuve qu’on croit aussi en nous ». Mohamed Hamdaoui n’a pas non plus manqué d’évoquer le vote du 18 juin sur l’appartenance cantonale de Moutier « A deux mois du vote, est-ce que c’était bien intelligent comme décision ? ». /mdu
