Après cinq ans d'existence, la radio GRRIF a fait son nid dans le paysage médiatique romand. Mais la chaîne privée, qui n'a pas droit à la redevance, cherche à accroître ses revenus pour affronter une situation financière tendue. Un message adressé ce mercredi lors d'une conférence de presse à Neuchâtel.
Avec plus d'un demi-million de francs de chiffre d'affaires et six équivalents plein temps, la radio doit à tout prix trouver de nouvelles sources de revenus. Pour Pierre Steulet, administrateur de GRRIF, cela passe par le doublement de l'audience pour attirer les annonceurs nationaux. Autre source de revenus potentiels, la création de L’Association GRRIF. Son but est «de promouvoir la radio GRRIF et de lever des fonds en sa faveur en cherchant des solutions de financement telles que subventions, donations, ou tout autre soutien public ou privé.» Au total, la station espère récolter entre 200'000 et 300'000 francs supplémentaires pour garantir l'autofinancement.
Ce cinquième anniversaire a aussi été l’occasion du lancement d’une nouvelle grille d’émissions et de chroniques le 20 mars dernier. Et il permettra aux collaborateurs et aux auditeurs de se retrouver pour faire la fête. Une soirée d’anniversaire est programmée le 6 mai à La Case à Chocs à Neuchâtel. /comm-mwi