Victime de son succès en 2016, SOS Futures Mamans a vu sa situation financière se dégrader. Elle a dû restreindre ses prestations en conséquence
SOS Futures Mamans
SOS Futures Mamans a été très sollicitée en 2016. L’association, qui tient son assemblée générale jeudi à 18h30 à Delémont, a augmenté l’an dernier de 23% son aide aux familles pour qui l’arrivée d’un enfant représente une difficulté.
Des prestations réduites
« Plus on peut aider, plus on est contentes, puisque c’est notre vocation première », explique la présidente, Chantal Mérillat. Cette augmentation pèse toutefois grandement sur le budget de l’association active dans le Jura et en Prévôté, d’autant plus que la générosité des donateurs a diminué. Au point que le comité s’est vu dans l’obligation de réduire ses soutiens. La distribution gratuite de lait et de couches aux familles dans la précarité ne pourra plus se faire pour les migrants soutenus par l’AJAM (Association Jurassienne d’Accueil des Migrants) et l’ABR (Asile Bienne et Région), ni pour les familles qui touchent l’aide sociale. En attente de meilleure fortune, l’association restreindra son aide matérielle aux familles indépendantes financièrement, dans le besoin, mais qui ne reçoivent pas de soutien de la part des institutions officielles. Les vestiaires de Delémont, Porrentruy et Moutier resteront néanmoins ouverts à tous.
Réduire les coûts de fonctionnement
Des vestiaires qui sont également lourds pour les finances de SOS Futures Maman. Les trois locaux, où sont prêtés vêtements et autres objets destinés aux soins des tout petits, représentent à eux seuls un coût annuel de 16'000 francs, sur un budget global d'un peu plus de 50'000 francs. C’est pourquoi l’association est actuellement à la recherche de solutions pour obtenir la gratuité de la location, que ce soit des locaux actuels ou de nouveaux. La présidente reste d’ailleurs optimiste pour l’avenir de SOS Futures Maman, notamment en comptant soulager le budget du poids des locations. /ich
