Le Conseil-exécutif indique que les contrôles du chantier ont été effectué dans les règles de l'art
La construction du centre d'entretien de Loveresse avait soulevé des questions concernant le respect des conditions de travail. (Photo: archives)
Le canton de Berne n’a pas failli à son devoir de surveillance concernant le chantier du Centre d’entretien des routes de Loveresse. Le Conseil-exécutif réfute formellement les accusations portées contre l’Office des immeubles et des constructions par Pierre Sauvain, notamment, dans une interpellation. Le député PSA de Moutier était intervenu après que des irrégularités avaient été dénoncées par des contrôleurs du travail. Ils faisaient état de cas de travail au noir, d’employés non payés, d’utilisation de faux papiers ou encore d’emplois non déclaré de personnes inscrites aux services sociaux.
Le canton de Berne assure que des contrôles ont été menés. Ils ont permis de constater à deux reprises que des employés n’avaient pas de papier en règle. L’Office des immeubles et des constructions a immédiatement écrit aux entreprises concernées en les menaçant de sanctions en cas de récidive. D’autres soupçons d’infractions ont été transmis à la Commission paritaire de la construction pour qu’elle procède à des clarifications. Ses clarifications révéleront si ces soupçons étaient fondés. Le canton ajoute avoir conscience de son rôle d’exemple et regrette que deux ouvriers aient été engagés sur un chantier cantonal sans permis de travail. /ast
