La région se rapproche du TGV via Delle

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La région se rapproche du TGV via Delle

L’association InterligneTGV Belfort-Bienne a tenu une rencontre samedi autour de la réouverture de la ligne entre Delle et la cité belfortaine

Gare de Delle La gare de Delle se prépare à accueillir les trains à destination et en provenance de Belfort (photo: archives).

La réouverture de la ligne ferroviaire entre Delle et Belfort se précise chaque jour un peu plus. Le projet doit permettre à la région de se relier au TGV ainsi qu’à la cité belfortaine depuis Bienne via Moutier, Delémont et Porrentruy. L’association InterligneTGV Belfort – Bienne a fait le point sur l’avancée des travaux ce samedi à l’occasion d’une rencontre. La ligne Delle – Belfort devrait être exploitable dans le courant du deuxième semestre 2018. Le projet prévoyait initialement un délai fixé à la fin de l’année 2017 mais des intempéries survenues en 2016 ainsi que des problèmes de procédures ont décalé le calendrier. Depuis lors, les travaux avancent bien et suivent leurs cours.

Seize liaisons par jour entre Bienne et Belfort devraient être mises en place dont dix sans changements à Delle. Les horaires et les tarifs restent à définir. Le délégué aux transports du canton du Jura, David Asséo, donne quelques éléments à ce propos. Il estime que les détails des horaires devraient « être approuvés et connus d’ici la fin de l’année ». Quant aux tarifs, ils devraient être communiqués « six à huit mois avant la mise en service ».

 

Des craintes émises par l’ATE

La section Jura de l’ATE, l’Association transports et environnement, a fait part de quelques réserves sur le projet dans un communiqué publié samedi matin, en marge de la rencontre de l’association InterligneTGV Belfort – Bienne. Elle critique notamment « le mode d’exploitation mixte » envisagée pour la nouvelle ligne, soit par les CFF et par la SNCF. L’ATE estime que cela engendrera un surcoût de fonctionnement. David Asséo répond qu’il s’agit d’une « solution de compromis qui pourrait toutefois évoluer avec le temps avec l’ouverture envisagée du marché ferroviaire français ».

L’Association transports en environnement dénonce également la possibilité envisagée par la SNCF de faire rouler des trains qui marchent au diesel sur la ligne. Selon David Asséo, le représentant de la compagnie ferroviaire française présent à la réunion ce samedi s’est voulu rassurant et a indiqué que tel ne devrait pas être le cas. La SNCF entend privilégier l’utilisation de rames qui fonctionnent à l’électricité. /fco


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