Il est un pionner dans la région. Nicolas Cheiladakis s’est fait greffer une puce électronique sous la peau de la main droite. Le Prévôtois a commandé l’objet aux Etats-Unis via internet et se l’est fait implanter dans un magasin de piercings à Bâle le 19 juillet dernier. Le trentenaire peut maintenant se connecter à son smartphone et son ordinateur d’un tour de main.
L’habitant de Moutier a toujours été attiré par les nouvelles technologies. C’est en regardant une émission à la télévision que l’idée lui est venue de se faire greffer une puce électronique sous la peau. « Il faut être franc, c’est un gadget », explique Nicolas Chiladakis. Mais au-delà du simple jouet, cette puce électronique, grande comme deux grains de riz, peut aussi être très utile. « J’ai maintenant, en tout temps, mon dossier médical avec moi. Le jour où j’ai un accident, l’hôpital pourra me scanner et directement avoir toutes les données qui me concernent », analyse le Prévôtois.
Un investissement de 250 francs
Nicolas Chiladakis n’a pas mis long pour mettre son idée en pratique. Il a simplement commandé sa puce électronique sur internet. Elle est arrivée directement chez lui dans une petite valise sous forme de kit. « Il a fallu prendre contact avec un implanteur certifiée par l’entreprise qui commercialise la puce », explique le Prévôtois qui n’a donc pas dû passer par un médecin ou une clinique. « C’est du domaine privé », conclut l’habitant de Moutier, tout sourire, après une dépense d’environ 250 francs. Le montant comprend la puce électronique, l’envoi depuis les Etats-Unis, la taxe de douane et l’implant chez un professionnel. /jeb