La méfiance grandit dans la population à l’égard des éleveurs après les scandales de maltraitance animale en Thurgovie et dans le canton de Vaud. Dans la région, une ferme dans le Vallon de St-Imier est la cible de multiples accusations sur les réseaux sociaux. Et pourtant les autorités cantonales chargées des contrôles n’ont reçu aucune plainte. Elles rappellent que rien ne sert de signaler un cas sur Facebook. Il existe une procédure officielle, bien plus efficace.
Le vétérinaire du Canton de Berne, Reto Wyss, signale qu'il est impossible de suivre tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux ou dans la presse. Seules les dénonciations en bonne et due forme permettent à l'administration d'agir. Reste que les récentes affaires médiatisées n'ont pas eu d'incidences sur le nombre de dénonciations qui varient entre cinq et douze par semaine.
Les dérapages sont minimes et les contrôles suffisants
De son côté, le président de la Chambre d'agriculture du Jura bernois, Bernard Leuenberger, souhaite calmer les esprits dans la population. Il souligne que les contrôles actuels suffisent et que les règlements sont respectés par les détenteurs d'animaux de la région, comme la tenue d'un journal quotidiennement. Bernard Leuenberger admet de possibles dérapages selon la situation personnelle de l'agriculteurs mais il assure qu'ils "sont très minimes et le monde agricole est assez soudé pour agir si un problème est constaté". /gwe