Les commerçants de Valbirse et Court ne sont pas tous logés à la même enseigne six mois après l’ouverture du dernier tronçon de l’A16. Si la plupart s'en sortent bien, d'autres tirent la langue comme le Langel Shop à Bévilard
Les commerçants de Valbirse et Court ne sont pas tous logés à la même enseigne six mois après l’ouverture du dernier tronçon de l’A16. Si la plupart n’ont pas senti de gros impact sur la marche de leurs affaires, la situation est toute autre dans certains cas.
Coup dur pour le Langel Shop
C’est notamment le cas de la station-service Langel Shop, à Bévilard. « Nous dépendons beaucoup de la clientèle de passage, et nous avons perdu 100 à 150 clients par jour depuis que l’autoroute est en service », explique le directeur Olivier Langel. Il a d’ailleurs dû restructurer ses équipes en proposant des contrats à 50 % et en travaillant davantage en famille. « Nous nous adressons désormais plus à la clientèle locale ». Il n’existe aujourd’hui pas de solution miracle pour retrouver la clientèle perdue. Olivier Langel espère notamment pouvoir faire baisser ses charges en négociant son loyer à la baisse.
Peu d'impact d'un point de vue global
D’un point de vue global, la situation n’a pas beaucoup changé. Pour Mireille Sammt, membre du comité de l’UCAMB, l’Union des commerçants et artisans de Malleray-Bévilard, et propriétaire de la droguerie de l’Orval, les changements sont même plutôt positifs : « il y a moins de trafic dans la commune, ce qui rend mon magasin plus facilement accessible. Les clients sont plutôt contents ». Elle ajoute que les membres de l’UCAMB avec qui elle a pu discuter n’ont pas constaté de grande différence dans la marche de leurs affaires après l’ouverture de l’A16.
Même son de cloche du côté de l’Union des commerçants et artisans de Court. La présidente Corinne Maurer indique que la majorité des commerces du village fonctionnent grâce à la clientèle locale et que la baisse de trafic n’a pas provoqué de baisse importante de la fréquentation. /ast