Le projet de vidéosurveillance à St-Imier fait un pas supplémentaire. Le Conseil de ville a accepté jeudi soir de continuer d'étudier cette piste pour lutter contre les incivilités
L’installation de caméras de surveillance à St-Imier ne séduit pas l’ensemble du Conseil de ville. Réuni jeudi soir en séance, le législatif était appelé à dire s’il souhaitait continuer d’explorer cette piste afin de tenter de réduire les incivilités dans les lieux publics. Le point a suscité quelques haussements de tons entre la fraction ARC et la fraction PLR. Finalement, les élus ont accepté par 15 voix contre 9 et 2 abstentions de poursuivre le projet de vidéosurveillance. La fraction ARC a refusé l’objet en bloc argumentant qu’un effet dissuasif ne serait qu’éphémère et que ce moyen de répression « ne fait que déplacer le problème hors du champ de la caméra ». Loin d’être insensible aux opposants, le conseiller municipal en charge du département urbanisme et mobilité et porteur de ce projet affirme qu’il peut comprendre certaines réticences. John Buchs se réjouit néanmoins de pouvoir continuer à travailler sur ce dossier. Selon lui, la solution de la vidéosurveillance va permettre de sécuriser la population et réduire les actes de vandalismes perpétrés de manière récurrente à St-Imier.
Concernant le budget 2018, qui était également à l’ordre du jour de cette séance, il a été avalisé à l’unanimité par les membres du législatif imérien. Les prévisions pour l'année prochaine tablent sur un déficit de 617'275 francs au compte général avec une quotité d'impôt à 1,75. /nme