La verrerie de Moutier tient une place importante dans le nouveau numéro de « L’Hôta ». La revue de l’ASPRUJ, l’Association de sauvegarde du patrimoine rural jurassien, consacre un vaste article à l’entreprise prévôtoise. Le texte a été rédigé par Hélène Boegli. Il évoque la technique et la fabrication du verre dans la région ainsi que l’histoire de l’usine qui remonte à 150 ans, environs. L’article permet notamment de réaliser l’importance de cette activité pour Moutier et sa région. L’ASPRUJ avait décidé de réaliser cet article avant l’annonce de la fermeture prochaine de l’usine. Le texte se transforme ainsi en hommage à la verrerie.
Le 41ème nouveau numéro de « L’Hôta » contient également un article sur un recensement des loges à bétail des Franches-Montagnes. Le texte a été rédigé par l’auteur du recensement, l’architecte de Lajoux Nicolas Gogniat. Il montre la variété de ce type de constructions, des abris aux loges en passant par les bergeries ou par des édifices plus modernes. Certains bâtiments sont en ruine et l’article vise à sauvegarder ce genre de patrimoine bâti. A noter encore que « L’Hôta » présente deux projets de rénovation de constructions agricoles, soit une ferme à Pleujouse et la ferme de l’Envers à Sonvilier. La revue est disponible en librairies et auprès de l’ASPRUJ.
La LAT donne du travail à l’ASPRUJ
Sur un autre sujet, l’ASPRUJ – qui est active dans le Jura et le Jura bernois - a constaté une hausse du nombre de dossiers liés à la rénovation de centres anciens. Le fait découle de la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire, la LAT, qui préconise précisément de densifier les constructions dans ce type d’endroits. Le vice-président de l’ASPRUJ, Toufiq Ismail-Meyer, estime que les autorités sont dorénavant davantage sensibles à ce qui touche à la densification qu’à la sauvegarde du patrimoine bâti. L’ASPRUJ entend ainsi veiller au grain et note une augmentation du nombre de ses oppositions contre des projets. Toufiq Ismail-Meyer souligne toutefois que la démarche ne vise pas à empêcher toute rénovation mais à trouver des solutions. Le vice-président de l’ASPRUJ indique que les trois quarts des cas sur lesquels elle fait opposition se règlent à l’amiable.
Concernant, enfin, le fonctionnement de l'association, l'ASPRUJ n'a plus de présent depuis le départ de Pierre Grimm en mars dernier. Les activités de l’Association de sauvegarde du patrimoine rural jurassien sont gérées désormais par le comité. /comm + fco