Ils tournent la page après plusieurs années, voire décennies, au service de la collectivité. RJB s’intéresse cette semaine aux hommes et femmes qui quittent leurs fonctions après s’être engagés de nombreuses années dans la vie politique ou au sein d’une institution de la région. Nous vous proposons une série de portraits, à l’image de celui consacré à Jean-Philippe Marti, ancien préfet du Jura bernois et aujourd’hui jeune retraité.
D’abord préfet du district de Moutier, puis de tout le Jura bernois dès 2010, Jean-Philippe Marti a assumé cette fonction durant 25 ans. Pendant cette période, la fonction de préfet a connu plusieurs bouleversements, auxquels Jean-Philippe Marti a dû s’adapter. Il évoque notamment l’agrandissement du périmètre géré par le préfet qui a entrainé une diminution de la proximité, et la perte de la dimension plus sociale de la fonction avec le retrait de certaines tâches comme celles transférées à l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte.
Entretien avec Jean-Philippe Marti
La fin de la carrière de Jean-Philippe Marti a été marquée par les nombreux recours déposés suite aux votes communalistes. À la question de savoir s’il regrette de ne pas avoir pu trancher avant son départ, l’ancien préfet répond qu’il n’a pas de regret, qu’il aurait rendu une décision si cela avait été possible mais que ça n’a malheureusement pas été le cas.
Une nouvelle vie attend à présent Jean-Philippe Marti, qui souhaite se concentrer sur sa famille, sa santé et ses passions. Un retour dans la vie publique est-il possible ? « Il ne faut jamais dire jamais, mais je veux m’accorder au moins une ou deux années loin des projecteurs. Pour la suite, on verra ce que la vie me réserve ». /mdu