Fausses alarmes sous contrôle sur l'A16

Les fausses alarmes dans le tunnel de Graitery ne devraient plus perturber le trafic sur l’A16 ...
Fausses alarmes sous contrôle sur l'A16

Des mesures ont été prises pour réduire les fausses alarmes incendies dans le tunnel de Graitery sur l'A16. 27 ont été comptabilisées en 4 ans pour un montant d'environ 1000 francs par intervention inutile

Le tunnel de Graitery prêt à dévoiler ses secrets (photo:www.a16.ch) Le tunnel de Graitery qui se distingue par sa forte déclinaison a connu déjà de nombreuses fermetures automatiques suite à des fausses alarmes (photo: www.a16.ch).

Les fausses alarmes dans le tunnel de Graitery ne devraient plus perturber le trafic sur l’A16 entre Court et Moutier. Du moins, plus autant que les dernières années. Depuis l’ouverture du tronçon fin 2013, pas moins de 27 alertes incendies ont été répertoriées sur cette portion d’autoroute. Chacune d’elles entrainant une mobilisation des pompiers et de la police pour un coût d’environ 1000 francs. Les problèmes ont été identifiés et plusieurs mesures ont été prises pour éviter ces frais inutiles.

Ce sont les deux premières années qui ont surtout connu une vague de fausses alarmes : 21 entre 2014 et 2015. Le système de ventilation ne parvenait pas à faire la distinction entre la poussière en suspension dans le tunnel et de la réelle fumée nous a expliqué Daniel Stadelmann, chef de section à l’unité territoriale de ce tronçon de l’A16. Le ballet incessant des camions d’excavation qui œuvraient sur d’autres portions de l’autoroute faisait grimper le taux d’opacité ce qui déclenchait aussitôt des alertes incendies. Suite à ces nombreuses erreurs, le système de ventilation a été revu pour le rendre plus performant. Mission réussie. Le nombre d’alarmes s’est réduit drastiquement : 2 en 2016 et 3 en 2017.

Une nouvelle alarme a toutefois conduit à une énième fermeture immédiate du tronçon la semaine dernière. Cette fois, ce n’était pas la poussière mais les conditions météo qui étaient en cause. Le froid a occasionné des différences trop hautes entre les capteurs thermiques situés proche de l’extérieur et ceux au cœur du tube. Le seuil de tolérance a été élevé à 3 degrés contre 2,5 habituellement mais Daniel Stadelmann a reconnu qu’il nourrissait quelques craintes par rapport aux températures sibériennes prévues pour ces prochains jours. Des valeurs qui pourraient bien une nouvelle fois faire clignoter les feux rouges à l’entrée du tunnel de Graitery. /nme  

 

 


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