L’ouverture complète de la Transjurane a un an et un jour. Le dernier tronçon entre Loveresse et Court accueillait ses premiers véhicules le 3 avril. Une autoroute toute neuve qu’il s’agit maintenant d’entretenir. Pour ce faire, toute une cohorte de personnel du centre d’entretien de l’Office des ponts et chaussées à Loveresse est à disposition. Richard Neukomm est le responsable d’exploitation pour le Jura bernois. Il tire un bilan satisfaisant de cette première année d’ouverture totale de la Transjurane. « Ça se passe très bien. Pour l’instant, nous n’avons pas eu énormément de travaux parce que le réseau est tout neuf. Nous avons surtout effectué des contrôles et du nettoyage », explique-il.
Hausse de la circulation
Suite à l’ouverture complète de l’A16, Richard Neukomm a remarqué une augmentation du trafic en même temps qu’une diminution sur les routes cantonales. « Nous avons remarqué une évolution notable par rapport à cette ouverture avec une augmentation du trafic. Avant, on pouvait traverser l’autoroute pour aller ramasser un objet sans soucis à toute heure. Maintenant, c’est devenu beaucoup plus difficile », note le responsable d’exploitation du centre d’entretien du Jura bernois.
Un volume qui reste faible
L’Office fédéral des routes, (l’OFROU) a compilé les chiffres de fréquentation de l’autoroute depuis son ouverture complète le 3 avril 2017 jusqu'à la fin de l'année. En moyenne, plus de 18'500 véhicules passent par jour au point de contrôle de La Heutte. À St-Ursanne, plus de 15'000 passages ont été comptés, alors qu’à Develier, ce chiffre passe à plus de 18'800.
Ce volume reste faible si on le compare à d’autres autoroutes en Suisse. À Zürich, près de 140'000 véhicules journaliers ont été comptabilisés en moyenne en 2016. À Neuchâtel, ce chiffre passe à près de 40'000.
Pour rappel, la construction de l'A16 aura coûté plus de 6,5 milliards de francs. Elle permet de parcourir le trajet de Boncourt à Bienne en moins d'une heure. /jrg