Trois étudiants lancent un jeu de piste à but humanitaire

C’est dans la vielle ville de la capitale jurassienne que se tiendra Delé’Monde. Un jeu de ...
Trois étudiants lancent un jeu de piste à but humanitaire

C’est dans la vielle ville de la capitale jurassienne que se tiendra Delé’Monde. Un jeu de piste en partenariat avec Terre des Hommes, créé par trois étudiants de l’école de commerce de Delémont.

Delé'monde Julie Sorenzo, Jordan De Luca et Onur Sari à la fontaine de la Boule, là où se tiendra le stand consacré au Burkina Faso.

Un jeu de piste pour récolter des fonds pour l’association Terre des Hommes. C’est dans la vielle ville de la capitale jurassienne que se tiendra Delé’Monde le samedi 21 avril. Un projet créé par trois étudiants de dernière année de l’école de commerce de Delémont : Julie Sorenzo, Jordan De Luca et Onur Sari.

Munis d’une carte, les participants devront trouver des indices pour aller visiter six stands. Chacun d’eux représente un pays, comme le Maroc ou le Burkina Faso et leurs cultures. Mais aussi, le public pourra y découvrir les actions de Terre des Hommes sur ces territoires avec des activités proposées par les bénévoles.

 

Un projet scolaire

Delé’Monde est un événement créé par trois étudiants de l’école de commerce de Delémont. Dans le cadre d’un cours pratique, les trois amis ont mis en place ce projet depuis août 2017. « Je voulais faire quelque chose en rapport avec l’humanitaire, l’aide » explique Jordan De Luca, instigateur de l’événement. Il l’avoue : « Travailler avec Terre des Hommes m’est venu comme un flash ».

Après un premier contact et la présentation de leur projet, les bénévoles de Terre des Hommes du Jura accepte la collaboration. Encore fallait-il trouver des moyens financiers pour mener à bien leurs projets. Les étudiants ont donc fait un prêt bancaire. Mais expliquent aussi qu’il fallait chercher des dons des entreprises jurassiennes pour pouvoir couvrir les charges. Soit, une des plus grosses difficultés du projet : « Nous avons contacté en tout 280 sponsors » explique Jordan De Luca.  « Nous ne pensions pas faire face à aussi peu d’engouement. Nous nous sommes confrontés à la dure réalité du milieu ».

Créer un projet, chercher des sponsors. Les étudiants prennent la casquette de jeunes entrepreneurs. Mais Julie Sorenzo ne le voit pas de cette manière : « Nous nous considérons avant tout comme une association qui aide une autre association ». /vma

 

 


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