C’est un petit carnivore courant dans nos campagnes. L’hermine est à la peine malgré une abondance récurrente de campagnols, dont elle se nourrit. Ce n’est pas la nourriture qui fait défaut, mais les cordons de verdure entre ses différents habitats.Des réserves naturelles pouvant accueillir l’hermine ont été créées, mais elles ne sont pas nécessairement connectées, la faute notamment à une exploitation agricole intensive et discontinue. L’Ajoie et la vallée de Delémont sont particulièrement concernées. Pourtant, l’hermine peut être une alliée des paysans, puisqu’elle chasse les campagnols qui prolifèrent régulièrement et mettent à mal les cultures. En désignant l’hermine comme animal de l’année 2018, Pro Natura espère attirer l’attention sur ce carnivore, et faire la promotion de son programme « Voie libre pour la faune sauvage ! ». /vja
L’hermine souffre de son isolement
Malgré une abondance de nourriture, l’hermine est à la peine. Afin d’attirer l’attention sur ...
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