Les tirs de carrière réalisés par la fabrique de ciment Vigier à Péry déclenchent-ils des éboulements à Sonceboz ? Cette question, les autorités municipales se la posent. Un premier éboulement était survenu en 2013. Cinq ans plus tard, le 11 janvier dernier, un deuxième événement a eu lieu dans la forêt. On a frôlé le pire, un gros caillou s’est arrêté à 100 mètres au-dessus de l’autoroute, selon le maire de la commune, René Rimaz. Afin d’établir les circonstances et le déroulement des faits, l’exécutif et la bourgeoisie ont écrit au géologue cantonal au début du mois de mai.
Pour l’heure, le maire se montre prudent et ne veut pas trop s’avancer sur les éventuelles causes des faits : « je pense qu’il y a peut-être un lien entre les éboulements et les tirs de mine effectués sur le site de la Tschaner. Ce n’est pas une affirmation, mais une supposition. »
Selon les conclusions rendues en 2013 à la suite du premier éboulement, le géologue cantonal indiquait qu’il était peu probable que les détonations en soient la cause.
Responsabilités en cas d’accident
Le Conseil municipal et la bourgeoisie se demandent aussi à qui reviendrait la responsabilité en cas d’accident. Après consultation, il en ressort que la commune est responsable des chemins pédestres, et non pas forestiers. Reste qu’elle se doit d’assurer une certaine sécurité aux habitants. Le chemin en question est notamment fréquenté par des promeneurs, des chasseurs ou encore des vététistes. /anl