La Braderie réinvestira dans huit jours les rues de Bienne. L’événement revient du 29 juin au 1er juillet, pour une 82ème édition. Cette manifestation est notamment l’occasion pour les commerçants du centre-ville de s’exposer le temps d’un week-end. Et au cours des éditions, leur profil a passablement changé, comme le confirme le président du comité d’organisation de la Braderie Peter Winkler. Désormais, bon nombre de magasins qui prennent part à la manifestation ne sont pas détenus par des Biennois d’origine. Le défi pour les organisateurs est donc de réussir à leur expliquer l’intérêt de la Braderie. Peter Winkler ajoute toutefois que le message passe facilement et qu’ils prennent volontiers part aux festivités. Ils sont d’ailleurs toujours prioritaires sur les autres exposants pour louer un emplacement.
Un programme classique
Pour cette nouvelle édition, la Braderie biennoise ne change pas sa formule. La grande roue qui trône ordinairement sur la place de la Gare a failli ne pas pouvoir y être installée cette année, en raison de l’exposition de Thomas Hirschhorn. Elle sera toutefois bien présente puisque l'artiste a repoussé l’édification de son monument. Côté musique, les artistes se succéderont sur les scènes situées à la place Centrale, à la place de la Fontaine ainsi qu’à la rue Dufour. Cette dernière sera d’ailleurs réservée aux DJ. Le programme complet des concerts est à retrouver sur le site de la Braderie.
Des normes qui évoluent
Pour pouvoir tenir un tel événement, les organisateurs doivent s’assurer de respecter certaines règles, notamment en matière de volume sonore et de sécurité. Depuis le mois de mars dernier et l’adoption de la révision de l’Ordonnance d’exécution du Règlement de police locale, ils sont également obligés de se doter de vaisselle réutilisable. Ce changement, pourtant déjà réalisé l’an dernier avec les gobelets, n’est pas anodin selon Peter Wikler. Il estime que le coût engendré pèse non seulement sur les organisateurs mais également sur les locataires des places. /amo