La cimenterie Vigier a mis sur pied 123 mesures de compensations écologiques depuis le début des années 2000. Elle a présenté ses travaux jeudi devant les médias
Albert Bassin, ingénieur en gestion de la nature, présente le résultat de l'une des 123 mesures de compensation écologique menée par la cimenterie Vigier.
Compenser les pertes écologiques occasionnées par l’exploitation des carrières : cela fait partie des obligations de la cimenterie Vigier, à Péry. L’entreprise a présenté jeudi les 123 mesures de compensation qu’elle réalise depuis le début des années 2000. Elles vont de la restructuration de lisières à l’ouverture de clairières en passant par la sauvegarde d’orchidée. Au total, 10 km² de terrain sont concernés.
La cimenterie a déjà investi environ quatre millions de francs dans ce domaine. Son directeur, Olivier Barbery, déclare en faire un peu plus que nécessaire. Par conviction écologique, mais aussi pour se faire bien accepter de la population et assurer la pérennité de l’entreprise pour les cent prochaines années, durée estimée de l’exploitation de la carrière Tscharner.
Le président de la bourgeoisie de Péry, André Bessire, montre à quoi ressemblait ce secteur avant la réalisation de mesures de compensation.
Le président de la bourgeoisie de Péry, André Bessire, déclare quant à lui comprendre les critiques selon lesquelles Vigier cherche avant tout à s’acheter une « bonne conscience ». Selon lui, elles proviennent de personnes qui n’ont pas connaissance des actions réalisées sur le terrain. Il précise encore que les mesures de compensations menées par Vigier permettent de réaliser des travaux que les exploitants de surfaces n’auraient pas les moyens de réaliser eux-mêmes. /ast
