La Goule au point mort. La centrale hydroélectrique, qui approvisionne quelques 8'000 clients dans les Franches-Montagnes, le Vallon de St-Imier et aux Brenets, a été arrêtée il y a un mois à cause de la sécheresse. L’installation n’avait jamais subi une si longue interruption, selon son directeur Cédric Zbinden. Les pluies de ces derniers jours n’ont pas amélioré la situation puisque le débit du Doubs est toujours très bas.
Si cet arrêt n’est pas problématique pour l’approvisionnement des clients, il a des conséquences financières pour la Société des Forces électriques de La Goule qui doit acheter du courant ailleurs, principalement aux BKW. La centrale est toutefois habituée aux fluctuations du Doubs. « C’est une rivière très capricieuse en termes de précipitations. Notre production oscille entre 15 et 30 gigawattheure par an. L’estimation pour 2018 se situe autour de 19 gigawattheure. Ce n’est pas une situation exceptionnelle », souligne Cédric Zbinden.
Le directeur de la centrale de La Goule espère pouvoir reprendre l’exploitation d’ici deux semaines. /mmi-alr