L’Union suisse des paysans (USP) a insisté jeudi sur l’utilité d’intérêt public de son secteur au-delà des coûts qu’il engendre. Avenir Suisse répond qu’il faudrait une répartition plus transparente des indemnisations
L’Union suisse des paysans (l’USP) a tenu à mettre les points sur les i jeudi matin. Elle a organisé sa conférence de presse annuelle dans le canton de Lucerne avec ce message : l’agriculture a une vraie valeur qui va bien au-delà de ce qui est mesurable en termes de rendements financiers. L’USP a insisté sur l’intérêt public du secteur de la paysannerie. Une manière de répondre notamment au « think tank » Avenir Suisse. Le groupe de réflexion avait proposé de réduire les coûts économiques liés à l’agriculture de plus de 14 milliards de francs. Son directeur romand Jérôme Cosandey reconnaît l’utilité publique de la paysannerie, mais remet en question la transparence des financements :
De son côté, le directeur de l’USP Jacques Bourgeois réfute cette volonté de vouloir séparer les financements. Les secteurs sont indissociables selon lui :
Une autre étude d’economiesuisse a également proposé de réformer la politique agricole 2022. L’USP y a réservé un meilleur accueil. L’Union a toutefois souligné ne pas être d’accord avec une partie importante des mesures proposées. /ats-jrg