Se passer des grandes surfaces pendant un mois

Février sans supermarché, c’est le défi que se lancent de nombreux consommateurs. La démarche ...
Se passer des grandes surfaces pendant un mois

Février sans supermarché, c’est le défi que se lancent de nombreux consommateurs. La démarche veut notamment mettre en valeur les producteurs locaux

L'objectif du mouvement est de réapprendre à se passer des grandes surfaces, et de mettre en valeur les producteurs locaux. (photo : illustration) L'objectif du mouvement est de réapprendre à se passer des grandes surfaces, et de mettre en valeur les producteurs locaux. (photo : illustration)

Seriez-vous prêts à vous passer de supermarché pendant un mois ? C’est le défi que se lancent de nombreuses personnes dans le monde durant le mois de février. Initié en France il y a deux ans, le challenge « février sans supermarché » s’est depuis répandu en Belgique et en Suisse. Le principe est simple : encourager la consommation locale et valoriser les commerces indépendants. L’an dernier, près de 20'000 personnes ont pris part au défi.

 

Faire au mieux

Si l’idée du défi est simple, sa réalisation ne l’est pas forcément. Il n’est pas toujours facile de trouver les produits dont on a besoin hors des grandes surfaces. Pour aider les participants des groupes régionaux se sont formés sur facebook. Les membres peuvent échanger leurs informations et bons conseils. Mais dans certains cas, l’alternative n’existe pas, ou plus. « L’idée du défi n’est pas forcément de se passer à 100% de supermarché, explique Virginie Borralho, habitante de Bienne qui prend part au défi pour la seconde fois. On peut aussi faire au mieux, selon ses capacités, son porte-monnaie et les possibilités que l’on a dans sa région. Le but du défi c’est aussi de faire réfléchir à la manière dont on consomme. Si l'on ne trouve pas tel produit, on peut se demander s’il est vraiment indispensable. »


Un petit mois et puis s’en va ?

Le défi est planifié sur un mois, et ensuite ? Est-ce que comme de nombreuses bonnes résolutions, les participants reviennent finalement à leurs habitudes ? « Cela va dépendre de l’expérience de chacun, explique Virginie Borralho. S’ils se rendent compte que cela leur convient d’aller à l’épicerie du coin ou chez le boucher, et que financièrement tout se passe bien, je crois vraiment qu’il y a un potentiel pour changer les habitudes. »

Entretien avec Virginie Borralho :

/tna


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