Gouvernement et parlement bernois se sont heurtés à la volonté de la population à plusieurs reprises. Depuis le début de la législature, trois révisions de lois majeures ont été balayées par le peuple dans les urnes : l’imposition des entreprises, l’énergie et l’aide sociale dimanche dernier. Comment expliquer ce constat ? Pour le directeur de l’Année politique Suisse à l’Université de Berne, Marc Bühlmann, ces désaveux sont le signe d’une démocratie saine, mais aussi du fossé qui se creuse entre villes et campagnes. Il partage son analyse :