Les mesures de compensation écologiques engagées liées à la construction du dernier tronçon de l’autoroute A16 sont à bout touchant dans la Vallée de Tavannes
Elles doivent permettre de redonner à la nature ce que l’A16 lui a pris. Les mesures de compensation écologiques liées à la construction de la Transjurane touchent à leur fin dans la Vallée de Tavannes. Le dernier tronçon de l’A16 entre Loveresse et Court avait été ouvert à la circulation le 3 avril 2017.
En tout, 22 hectares de biotopes ont été recréés ainsi que 175 revitalisés. Des haies ont été replantées, des arbres de différentes essences également, des étangs ont été créés et des rivières revitalisées et sécurisées. Les mesures ont aussi permis de reconstruire des murs de pierres sèches ainsi que des chemins forestiers détruits.
La vie est là
À l’heure de tirer le bilan, Philippe Fallot, chef de projet forêt, nature et paysage à l’Office des ponts et chaussées du canton de Berne se dit satisfait malgré la complexité de la tâche :
Une pierre deux coups
Dans certains cas, des projets ont permis de réaliser plusieurs opérations en même temps. C’est notamment ce qui s’est passé à Court avec le ruisseau de la Queue comme l’explique Philippe Fallot :
Les mesures de compensations ont coûté près de 5 millions pour la Vallée de Tavannes. Seuls certains projets concernant des cours d’eau ont pris du retard notamment à cause de « procédures d’approbation compliquées » indique Philippe Fallot. Pour le reste, les mesures seront terminées au plus tard cette année.
Une série de trois épisodes de lundi à mercredi sera diffusée sur RJB afin de montrer des exemples concrets des projets menés. /jrg
Les épisodes :