Bellelay ne doit pas devenir un Prêles bis

Le Grand Conseil a chargé le Conseil-exécutif de réfléchir à une nouvelle affectation pour ...
Bellelay ne doit pas devenir un Prêles bis

Le Grand Conseil a chargé le Conseil-exécutif de réfléchir à une nouvelle affectation pour les bâtiments de Bellelay, une fois les locaux vidés de la psychiatrie

Les bâtiments de Bellelay sont aujourd'hui occupés par le Pôle santé mentale. Les bâtiments de Bellelay sont aujourd'hui occupés par le Pôle santé mentale.

Que deviendront les bâtiments de Bellelay après le départ de la psychiatrie ? Le canton de Berne doit sans attendre se pencher sur la question. Le Grand Conseil a accepté mercredi la motion de la Députation francophone « Trouver des solutions pour l’avenir de Bellelay, un site d’importance nationale » par 106 voix contre 27. Il a ainsi chargé le Conseil-exécutif de rechercher avec les partenaires régionaux des options pour une nouvelle affectation de l’abbaye de Bellelay et ses dépendances. La réaction du député de Tramelan et porte-parole de la motion, Hervé Gullotti :

Prendre le temps de la réflexion

La majorité du législatif a souligné l’importance de prendre les choses en main dès maintenant. Les bâtiments sont actuellement occupés par le Pôle santé mentale et le contrat de location qui lie l’Hôpital du Jura bernois au canton de Berne arrive à échéance le 31 décembre 2021. Si l’HJB n’a pas encore communiqué sa stratégie, il a déjà fait part de sa volonté de tôt ou tard déménager la psychiatrie de Bellelay, car le lieu ne répond plus aux besoins.

Le Grand Conseil a donc souhaité prendre les devants et ne pas attendre que les bâtiments soient vides pour réfléchir à une nouvelle affectation. Pour les députés, il n’est pas question que la situation de l’ancien Foyer de Prêles se répète, à savoir que le canton se retrouve avec un bâtiment vide sur les bras et un gouffre financier.

Seul l’UDC s’est opposé à la motion et aurait préféré un postulat, car le contrat de location n’a pas été résilié et pourrait encore être prolongé. Le parti s’est rangé derrière l’avis du Conseil-exécutif, pour qui il n’y avait pas d’urgence à agir. La majorité du législatif en a toutefois décidé autrement. /mdu


 

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