Harcèlement scolaire : St-Imier teste une nouvelle méthode

Les écoles primaire et secondaire ont introduit la méthode Pikas, de la préoccupation partagée ...
Harcèlement scolaire : St-Imier teste une nouvelle méthode

Les écoles primaire et secondaire ont introduit la méthode Pikas, de la préoccupation partagée. Des entretiens individuels sont menés pour tenter de désamorcer les situations d’intimidations

Avec cette méthode, l'école cherche à être davantage active face à cette problématique. (Image: école St-Imier) Avec cette méthode, l'école cherche à être davantage active face à cette problématique. (Image: école St-Imier)

St-Imier prend les choses en main face au harcèlement scolaire. Les écoles primaire et secondaire ont introduit une nouvelle démarche de prévention et d’intervention. Il s’agit de la méthode Pikas, de la préoccupation partagée.

Développée en Suède, cette méthode consiste à mener une série d‘entretiens individuels avec les enfants impliqués, afin de casser l’effet de groupe. Les situations sont ainsi abordées sous un point de vue différent, pour provoquer de l’empathie chez les auteurs d’intimidations et les faire prendre part à la solution, mais aussi préparer les victimes au changement. Le but est de prendre à temps des situations délicates et les désamorcer avant qu’elles n’empirent. La travailleuse sociale en milieu scolaire de St-Imier, Florine Pessotto-Bueche, détaille la méthode :

Cette technique a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays, et apparait comme l’une des démarches les plus efficaces contre le harcèlement scolaire et les intimidations. À St-Imier, elle a été activée pour quatre cas depuis le début de l’année. Florine Pessotto-Bueche revient sur son application :

La technique est surtout utilisée dans les situations d'intimidations et de moqueries répétées. Dans les cas plus graves impliquant des violences physiques, ou si la méthode de la préoccupation partagée ne fonctionne pas, c'est la direction de l'école qui prend le relai pour émettre des sanctions.

Des enseignants des écoles primaire et secondaire seront prochainement formés à la méthode Pikas. Une équipe de huit personnes sera ensuite constituée pour réagir aux cas de harcèlement et d’intimidations. /mdu


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