A Bienne, les écoles à journée continue séduisent de plus en plus

Aujourd'hui, près de la moitié des écoliers de primaire fréquentent une EJC : c'est deux fois ...
A Bienne, les écoles à journée continue séduisent de plus en plus

Aujourd'hui, près de la moitié des écoliers de primaire fréquentent une EJC : c'est deux fois plus qu'il y a dix ans

Les écoles à journée continue séduisent de plus en plus. (Photo d'illustration - ville de Bienne) Les écoles à journée continue séduisent de plus en plus. (Photo d'illustration - ville de Bienne)

Après une semaine de rentrée, les autorités de Bienne ont fait le point jeudi sur les école à journée continue de la ville. La révision partielle de la Loi sur l’école obligatoire de 2008 du canton de Berne oblige les communes à avoir de telles structures s’il existe une demande ferme. Et c'est le cas dans la cité seelandaise: aujourd’hui, cette offre est fréquentée par près de la moitié des élèves du degré primaire, soit le double d’il y a dix ans. Les enfants passent aussi deux fois plus de temps dans une école à journée continue qu’en 2009. Et côté emploi, les EJC mobilisent plus de 160 collaborateurs. L’offre biennoise suffit-elle pour répondre à la demande ? Pour Marcel Meier, responsable de l’accueil extrafamilial, « oui, mais… »

« Il y a toujours des pics à midi, et l'organisation est très stricte »

Sociabilisante pour les enfants, conciliante pour les parents

L'école à journée continue facilite l’intégration sociale des enfants et contribuent à l’égalité des chances, estiment les autorités biennoises. En plus des activités organisées par les éducateurs, les élèves disposent d'un endroit pour faire leurs devoirs, et prennent leur repas de midi sur place. Et bien sûr, l'EJC permet aux parents de concilier famille et travail. Alors faudrait-il que tous les enfants fréquentent une telle structure ? Pour Marcel Meier, pourquoi pas, mais sous certaines conditions.

« Ca peut être un modèle bénéfique pour les enfants »

Myriam Kachour, directrice de l’école à journée continue de La Poste, estime quant à elle que cette forme d'accueil, même si elle séduit toujours plus, ne doit surtout pas devenir obligatoire.

« Les parents doivent avoir la liberté de choisir »


Du land art à l'école

Myriam Kachour pratique le land art avec ses élèves depuis plusieurs années. Pour elle, c'est un outil créatif qui permet aux enfants de s'exprimer, de découvrir la nature, et d'apprendre à utiliser leurs sens. De plus, ce moyen ne coûte rien et donne une grande liberté aux écoliers, tout en inculquant des notions comme le respect de l'environnement. La directrice de l'EJC de la Poste est elle-même une land artiste. Lorsqu'elle ne part pas en forêt pour réaliser des fresques avec les enfants, elle donne des conseils aux autres éducateurs afin d'intégrer le land art à leurs activités.

Le land art se réalise uniquement avec des éléments de la nature. (Photo: Myriam Kachour) Le land art se réalise uniquement avec des éléments de la nature. (Photo: Myriam Kachour)

Les explications de Myriam Kachour sur ce qu'apporte cette forme de création aux élèves:

Un autre exemple de land art, réalisé par les élèves de la Poste à Bienne. (Photo: Myriam Kachour) Un autre exemple de land art, réalisé par les élèves de la Poste à Bienne. (Photo: Myriam Kachour)

/cbe


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