Céline Mercier avait 23 ans quand elle a appris qu’elle était atteinte de la maladie de Charcot. Cette Prévôtoise, aujourd’hui à l’aube de ses 26 ans, a déjà dû faire le deuil de sa maman et son grand-papa, tous deux emportés par ce même mal neurologique et incurable. Après une première formation d’assistante vétérinaire, c’est dans une ferme à Movelier qu’elle a souhaité se confier sur les pages de sa vie. Elle nous explique l’importance de ce lieu pour elle :
« Je crois que ça ne s’accepte jamais mais on apprend à vivre avec »
Céline Mercier a dû faire une croix sur son rêve de devenir un jour ingénieure agronome. La sclérose latérale amyotrophique dont elle souffre la prive peu à peu de l'usage de ses nerfs et ses muscles. Malgré un avenir sombre, elle veut faire connaitre sa maladie. Elle a même pris part récemment à un concours de beauté « Miss agricole Romandie » pour médiatiser la cause. Pour la jeune Prévôtoise, il est capital d’évoquer la maladie sans aucun tabou :
« Demander à mon papa de pousser ma chaise roulante, c’était l’enfer »
Céline Mercier répondait à Natacha Mengoli. /nme