Le Laboratoire cantonal bernois a publié son bilan pour l’année dernière. Plus de 5'800 entreprises ont été contrôlées, et des infractions importantes n’ont été constatées que dans 2% d’entre elles
Les contrôleurs du Laboratoire cantonal (LC) ont inspecté l’an dernier 5’800 entreprises d’alimentation et analysé plus de 9’500 échantillons de denrées alimentaires et d’eau potable. Des manquements importants ont été constatés dans 2% des entreprises. A noter que les analyses ont été réalisées en télétravail par le personnel.
Des manquements importants dans 2% des entreprises inspectées
Au total, 146 entreprises ou restaurants ont commis des infractions considérées comme graves : autocontrôles insatisfaisants, mauvaise hygiène, étiquetages incorrects ou températures de stockage de mets précuits trop élevées ont été les défauts les plus souvent relevés.Ils ont entraîné des mesures souvent drastiques, comme l’interdiction du mode de production, ou la fermeture de l’établissement concerné. Les infractions graves donnent lieu à une dénonciation pénale. En 2020, le LC a effectué 154 dénonciations, contre 174 en 2019.
Artisanat : peut mieux faire
Lors des inspections menées dans des entreprises de production artisanales, quelque 2’100 échantillons de denrées alimentaires très périssables ont été prélevés (aliments précuits, pâtisseries, crème fouettée, canapés, charcuterie, etc.). Sur ce total, 30% des analyses ont donné matière à contestation : le plus souvent parce que le traitement des produits n’était pas conforme aux règles d’hygiène ou parce que ces derniers étaient stockés depuis trop longtemps, à des températures trop élevées ou sans surveillance de leur état de conservation.
Encres de tatouages douteuses
Le LC s’est également penché sur la qualité des encres des salons de tatouage. Des analyses réalisées en collaboration avec le laboratoire cantonal de Bâle-Ville. Sur 30 échantillons, 20 n’étaient pas conforme aux exigences légales : ils contenaient des agents de conservation et des colorants prohibés. /comm-cbe