« Une nouvelle page pour la région »

Le rattachement de Moutier au canton du Jura oblige la région à envisager l’avenir sous une ...
« Une nouvelle page pour la région »

Le rattachement de Moutier au canton du Jura oblige la région à envisager l’avenir sous une nouvelle configuration. Les cartes seront redistribuées au niveau de l'échelle démographique des communes mais aussi possiblement de certains organes politiques 

Les communes du Jura bernois devront s'adapter à une nouvelle configuration pour l'avenir.  (Photo: Municipalité de Sonceboz-Sombeval) Les communes du Jura bernois devront s'adapter à une nouvelle configuration pour l'avenir.  (Photo: Municipalité de Sonceboz-Sombeval)

Le basculement de Moutier dans le canton du Jura force la région à envisager l’avenir sous une nouvelle configuration. Les frontières physiques seront redessinées mais le Jura bernois doit aussi se séparer de sa plus grande commune. Quelles seront les conséquences de ce départ pour la région ? Difficile de se projeter au lendemain du vote avec de nombreuses inconnues qui persistent mais pour la présidente de la Députation francophone au Grand Conseil, il est important de jeter un regard constructif sur cet épilogue tant attendu. Sandra Roulet-Romy : 

« Une région fragilisée ? J’ai envie de dire non » 

Le Jura bernois doit, après le scrutin historique de dimanche, envisager l’avenir avec 7500 âmes en moins. Le départ de Moutier, première ville de la région, va porter un coup non négligeable à la minorité francophone du canton de Berne. Avec 13% de population en moins, les élus du Jura bernois pourraient voir leurs voix résonner plus faiblement au sein du législatif cantonal. Faut-il s’attendre à une réduction des effectifs au sein de la Députation francophone du Grand Conseil ? La réponse de sa présidente. Sandra Roulet-Romy: 

« Nous pourrions perdre un siège ou un autre, je ne peux pas le dire aujourd’hui »

Le transfert de la cité prévôtoise vers le canton du Jura va modifier les frontières de la région dans les prochaines années mais aussi redistribuer les cartes sur l’échelle démographique.

Dès que le départ de Moutier sera effectif, St-Imier deviendra alors la plus grande commune de la région avec ses quelque 5000 habitants. Une opportunité pour la cité imérienne ? Son maire préfère se montrer mesuré. Patrick Tanner: 

« Je ne crois pas qu'on peut parler d'une aubaine » 

Le PLR de St-Imier s’est quant à lui réjouit, dans un communiqué diffusé lundi matin, de voir, sa commune gagner en importance. Le comité libéral-radical imérien soutient l’idée que sa localité sera désormais « légitime pour occuper ce rôle de premier plan ». /nme 



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