La fondation La Pimpinière ambitionne de construire à St-Imier une immense structure dédiée aux personnes souffrant de troubles autistiques. Le budget atteint 15 millions de francs, montant qu'il s'agira de trouver
C’est un projet d’envergure qui se dessine du côté de St-Imier. La fondation La Pimpinière envisage la construction d’une Maison de l’autisme. Une infrastructure immense, capable d’accueillir jusqu’à 25 résidents enfants et adultes. Le projet présenté jeudi doit permettre de répondre à un manque qualifié d’extrême dans la partie francophone du canton. La situation est critique selon la direction de La Pimpinière, qui a déjà dû ouvrir dans l'urgence une unité d'accueil pour les enfants souffrant de troubles du spectre autistique (TSA) cet été à Sonceboz. L'idée de construire une Maison de l'autisme est ambitieuse, d'autant plus qu'elle nécessitera la collecte d'un montant de 15 millions de francs, ceci dans un délai très court. La Pimpinière espère en effet débuter les travaux l'an prochain pour accueillir les premiers résidents en 2023. La collecte de fonds démarre à peine, mais le directeur de La Pimpinière Pascal Eggler y croit dur comme fer :
Pascal Eggler : « Nous avons le devoir de répondre à ce besoin »
La Pimpinière part à la chasse aux dons auprès des autres fondations, de mécènes, de PME et même de privés. Le canton, lui, ne pourra pas participer aux frais de construction en vertu de l'entrée en vigueur d'un nouveau système de financement. Dans tous les cas, les porteurs du projet ont la ferme volonté d'aller au bout de leur idée, quitte à procéder à des emprunts ou faire appel à des investisseurs privés.
Besoins spécifiques
L’objectif du projet est de répondre à tous les besoins spécifiques de l’autisme, avec zones communes et privées, locaux de soins ou encore piscine thérapeutique. L'accompagnement pourra se faire dès l'enfance et jusqu'en vie des personnes souffrant de TSA, assure le vice-directeur de La Pimpinière Cédric Mafille, qui souligne l'importance d'un encadrement adéquat dans des lieux adaptés. Une telle structure n'existe tout simplement pas dans la région. Elle serait un soulagement pour les personnes concernées et leurs proches :
Cédric Mafille : « On veut développer un dépistage précoce »
La Pimpinière invite toutes les personnes intéressées à soutenir ce projet à se rendre sur le site internet dédié. « Chaque don compte », assure son directeur Pascal Eggler. /oza