Le loup passe ou passera peut-être dans la région. Sa présence a été confirmée dans le Jura la semaine dernière, mais pas encore dans le Jura bernois. Pourtant en janvier dernier, une trace a été signalée du côté de Sonceboz. Une trace qui n’en était pas vraiment une : quand on se rend sur le géoportail du canton de Berne, qui ressence toute possible trace de loup, un petit triangle apparaît sur Sonceboz car des excréments ont été retrouvés par un promeneur. Après analyse, il s’est avéré que c’était simplement des excréments de chien. Pas de trace confirmée du loup donc mais selon le chef d’intervention pour la surveillance régionale de la faune dans le Jura bernois et le Seeland Sébastien Balmer, peut-être que le canidé arrivera demain ou même qu’il est déjà dans la région.
Pour y faire face, des éleveurs ont déjà pris contact avec des instances pour toucher des indemnisations en cas d’attaque sur leurs bêtes. D’autres ont pris des mesures de protection, par exemple en achetant un chien ou des barrières.
Cependant Sébastien Balmer tient à rassurer : la présence de loup n’est pas forcément synonyme d’attaque, il est possible de vivre avec. C’est le cas dans plusieurs régions de Suisse et du canton de Berne, par exemple dans l’Oberland. Et si les canidés venaient à être problématiques et à s’attaquer régulièrement à des élevages, des mesures peuvent être prises selon le Concept Loup Suisse. De même si un loup s’approche trop de l’homme et qu’il n’a pas peur, un comportement anormal. /lyg