Allergiques sans le savoir

Être affecté par certains pollens peut mener à des intolérances alimentaires. C’est ce qu’on ...
Allergiques sans le savoir

Être affecté par certains pollens peut mener à des intolérances alimentaires. C’est ce qu’on appelle le syndrome d’allergie orale croisée, et tous ceux qui en souffrent n’en sont pas conscients

Le pollen a des effets inattendus chez certaines personnes (photo d'illustration). Le pollen a des effets inattendus chez certaines personnes (photo d'illustration).

Pendant la saison des pollens, vous avez la gorge qui gratte chaque fois que vous mangez une pomme ? Sans en avoir conscience, vous êtes peut-être victime d’une allergie croisée.

Sur les 15-20% des personnes qui souffrent de rhume des foins, plus des deux tiers sont également affectés par certains aliments, dont la structure moléculaire est similaire. Par exemple, les individus allergiques au pollen de bouleau ou de noisetier peuvent être sensibles aux fruits à pépins et à noyaux, ou aux noix ; l’armoise est associée au céleri, aux carottes, au raisin ou aux épices ; les graminées le sont à la tomate, au melon, au kiwi ou aux pommes de terre, pour citer quelques exemples.

La gorge qui gratte

Dans la plupart des cas, l’allergie se manifeste par des picotements désagréables dans la bouche et la gorge, même si certains cas plus sévères sont possibles.

Chez certains patients, les symptômes sont présents toute l’année. Chez d’autres, ils n’apparaissent qu’en cours de saison pollinique. Il est possible de vivre avec cette condition sans faire le lien avec le rhume des foins. L’allergologue Guillaume Buss, médecin consultant au Réseau hospitalier neuchâtelois :

La prise d’anti-inflammatoires de type Ibuprofen, mais également l’effort physique ou l’ingestion d’alcool peuvent favoriser l’apparition de symptômes plus sérieux. Il existe malgré tout des traitements, dont nous parle Guillaume Buss :

L’année 2022 a jusqu’ici été très pénible pour les personnes allergiques au pollen en Suisse. Selon MeteoNews, la saison a commencé relativement tôt, la quantité de pollen en circulation a été importante, et le faible régime de précipitations n’a que partiellement éliminé ces allergènes de l’air. /jhi


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