L’initiative sur l’élevage intensif contrée dans le Jura bernois

Un comité régional part en campagne pour alerter la population des conséquences que pourrait ...
L’initiative sur l’élevage intensif contrée dans le Jura bernois

Un comité régional part en campagne pour alerter la population des conséquences que pourrait avoir l'initiative sur l'élevage intensif. Les Suisses se prononceront le 25 septembre

Si l'initiative est approuvée, de nombreuses exploitations devraient entreprendre des travaux pour offrir davantage d'espace pour les animaux Si l'initiative est approuvée, de nombreuses exploitations devraient entreprendre des travaux pour offrir davantage d'espace pour les animaux

Le monde agricole régional se mobilise pour combattre l’initiative sur l’élevage intensif. La Chambre d’agriculture du Jura bernois a convié la presse vendredi matin sur une exploitation tavannoise afin de présenter ses arguments contre le texte soumis aux Suisses le 25 septembre prochain. Plusieurs agriculteurs et trois députés régionaux au Grand Conseil ont pris part au lancement de cette campagne. Tous se sont succédés au micro pour souligner les dangers des mesures envisagées, notamment une réduction de la production de viande. Les intervenants n'ont pas mâché leurs mots parlant d’une initiative « malhonnête et hypocrite qui utilise le bien-être animal comme prétexte ».

Le comité a présenté les conséquences néfastes de l'initiative pour le tissu agricole et économique de la région Le comité a présenté les conséquences néfastes de l'initiative pour le tissu agricole et économique de la région

Le président de la Chambre d’agriculture du Jura bernois, Bernard Leuenberger, déplore ce qu’il considère comme une nouvelle « attaque » du camp antispéciste et rappelle que les normes de détention animale en Suisse sont déjà extrêmement sévères, parmi les plus strictes au monde. 

« Le monde agricole commence à en avoir ras-le-bol »

Selon les acteurs du monde agricole, les propositions des initiants pourraient porter un coup fatal à l’agriculture suisse. Une réduction drastique de la production de viande rendrait les agriculteurs davantage dépendants des paiements directs. Le comité du « NON » avance encore qu’une augmentation des surfaces pour les animaux induirait des coûts considérables que certains exploitants ne pourraient pas assumer. La hausse des importations deviendrait alors la seule solution pour répondre à la demande, martèlent les opposants. 

Selon le premier sondage SSR publié vendredi, cette initiative contre l'élevage intensif récolte, pour l'instant, un petit oui (51%). /nme 



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