Les « Louis » partis pour durer au Chant du Gros 

Alors que la plupart des festivals suisses adoptent des systèmes de paiement sans argent liquide ...
Les « Louis » partis pour durer au Chant du Gros 

Alors que la plupart des festivals suisses adoptent des systèmes de paiement sans argent liquide, le Chant du Gros tient à sa monnaie

Les « Louis » ne devraient pas être supplantés par un système de paiement sans cash dans un avenir proche. Les « Louis » ne devraient pas être supplantés par un système de paiement sans cash dans un avenir proche.

Ils sont indispensables si l’on veut se payer à boire ou à manger au Chant du Gros. Les « Louis » remplacent la monnaie traditionnelle depuis de nombreuses années au sein du festival du Noirmont qui se tient jusqu’à samedi. Mais à l’heure de l’apparition du cashless un peu partout, se pose la question de savoir si cette tradition va perdurer. Tous les gros festivals de Suisse, tels que le Paléo, Festi’neuch ou Montreux Jazz, sont, en effet, passés à un système sans argent liquide avec des cartes ou des bracelets à recharger.


Une tradition bien ancrée

Passer ce cap n’est pas forcément à l’ordre du jour au Chant du Gros. « Evidemment on y pense, mais d’un autre côté, on aime bien avoir une forte identité. Finalement, les « Louis » font partie du festival », souligne le patron, Gilles Pierre. Ce dernier ajoute que l’entreprise qui les réalise a investi passablement d’argent ces dernières années pour en améliorer la qualité. Du côté des festivaliers, la plupart sont également d’avis que les « Louis » constituent une partie de l’identité du Chant du Gros. Si certains estiment que les systèmes de paiement virtuel peuvent s’avérer compliqués pour les personnes d’un certain âge, d’autres reconnaissent le côté pratique du cashless.


Pas un moyen de faire de l’argent

Chaque année, de nombreux « Louis » restent inchangés à la fin du festival, car leurs propriétaires ont oublié de le faire. L’argent récolté par ce biais n’a toutefois jamais motivé les organisateurs selon Gilles Pierre. « Au départ, ça s’est vraiment fait pour que les gens ne soient pas tentés de piquer un billet de 100 francs par exemple. On l’a jamais imaginé pour se dire qu’on allait récupérer quelques francs auprès de chaque festivalier », conclut le patron du Chant du Gros. /alr

Les « Louis » ont encore de beaux jours devant eux


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