Première formation de la commune, le Parti socialiste a présenté sa liste et ses candidats en vue des élections du 27 novembre. Seule formation à lancer un candidat à la mairie, elle entend redonner du dynamise à Tramelan
Le PS tramelot compte « redynamiser » le village. De gauche à droite : Vincent Vaucher (président), Christophe Gagnebin (sortant), Qendresa Koquinaj-Coçaj (sortante), Hervé Gullotti, Liridona Bujari Zenelaj, André Ducommun (sortant).
Le Parti socialiste veut faire au moins aussi bien qu’en 2018 à Tramelan. Il a présenté ce mercredi ses candidats et ses objectifs en vue des élections du 27 novembre. A l’heure actuelle, il occupe 13 sièges sur 37 au Conseil général et 3 sur 7 au Conseil municipal, ce qui fait de lui la première formation de la commune. En conservant cet avantage et en réussissant à décrocher la mairie (puisqu’on le rappelle que le PS est le seul parti à combattre la candidature du maire PLR sortant Philippe Augsburger), il pourrait même obtenir la majorité absolue à l’exécutif. « Le maire doit être au-dessus des partis », rétorque immédiatement Hervé Gullotti, candidat pour ce poste. Le député au Grand Conseil justifie sa campagne par le souhait de redonner un nouvel élan à Tramelan, qui se contente, à l’heure actuelle, de « gérer les acquis », selon lui.
Pourtant première formation de la commune, le PS n’est-il pas responsable de cette situation ? « La pandémie ne nous a pas permis d’apporter beaucoup d’innovations », explique de son côté la conseillère municipale sortante et candidate à sa propre succession Qendresa Koquinaj-Coçaj. Cette dernière affirme qu’avec ses collègues, elle compte apporter du « neuf » à Tramelan. La diversité des candidats et des candidates pour cette élection témoigne, selon elle, de cette volonté.
Anticiper les crises
Les défis ne manquent en tout cas pas à en croire le PS. Qendresa Koquinaj-Coçaj, elle-même en charge de l’instruction publique et de la cutlure, souhaite par exemple donner une plus grande visibilité aux acteurs culturels. Mais ce qui semble préoccuper davantage les socialistes, ce sont les défis liés à l’énergie. « Nous voulons faire de Tramelan une figure de proue de la transition énergétique », explique le président de la section tramelote Vincent Vaucher. André Ducommun, conseiller municipal sortant, abonde dans le même sens en disant vouloir faire du village une « cité de l’énergie » et de prendre pour exemple la réalisation du toit de la patinoire avec des panneaux photovoltaïques. « Tramelan doit se préparer à tous les scénarios et anticiper l’événement », conclue enfin Hervé Gullotti. /amo
