Dans son atelier biennois, le tapissier-décorateur Pascal Choulat redonne vie à d'anciens fauteuils. Un savoir-faire séculaire qui, malgré les inévitables évolutions du métier, s'inscrit parfaitement dans la mouvance écologique
Modernité et économies obligent, les matériaux synthétiques sont de plus en plus utilisés. Mais Pascal Choulat préfère travailler le crin, le paillage, les ressorts et le vieux bois.
Notre chronique économique Sortie de boîte s’intéresse ce jeudi à un métier artisanal, métier de passion : tapissier-décorateur. Celles et ceux qui perpétuent ces gestes séculaires sont de plus en plus rares. Ils permettent pourtant de redonner vie, et parfois un tout nouveau look, à des meubles vieux de plusieurs décennies voire siècles, des fauteuils notamment. Pascal Choulat pratique le métier de tapissier-décorateur à la rue du Moulin à Bienne sous l’enseigne VDU. Un art que maîtrisait déjà son grand-père et qui a beaucoup évolué avec le temps.
« Fait de manière artisanale, le rembourrage va tenir plus longtemps »
C’est dans l’arrière-boutique que Pascal Choulat dévoile les secrets de son métier de tapissier-décorateur. La réfection de fauteuils anciens représente une grande partie de son job. Des pièces qu'on lui confie ou qu'il trouve en brocante, parfois même au bord de la route. L'artisan s'occupe aussi du revêtement de vieilles voitures et de literie. Dans l'atelier, plusieurs éléments de mobilier sont en train de prendre forme :
« Dans ce métier, on peut tout faire avec presque rien »
Un travail d'orfèvre et des réglages précis pour un confort optimal.
Pascal Choulat a appris son métier à Bienne puis l'a exercé à Porrentruy et à Villeret. Son parcours l'a aussi mené à Zoug, Lausanne et Sainte-Croix. Ses créations sont à voir en photos et en vidéos sur son nouveau site internet. /oza
Ce fauteuil d'époque Restauration a été récupéré dans un piteux état. Vieux de 200 ans, il a retrouvé sa splendeur.
