Gros préparatifs pour la tenue des Courses de chiens de traîneaux

Les organisateurs de la manifestation qui se déroule ce weekend à Saignelégier étaient à pied ...
Gros préparatifs pour la tenue des Courses de chiens de traîneaux

Les organisateurs de la manifestation qui se déroule ce weekend à Saignelégier étaient à pied d’œuvre ce vendredi

L’aire de départ des courses, avec le village nordique en arrière-plan. L’aire de départ des courses, avec le village nordique en arrière-plan.

Les chiens de traîneaux courront ce weekend sur la neige franc-montagnarde. Les Courses de chiens de traîneaux de Saignelégier pourront enfin se tenir, après trois éditions annulées pour cause de manque de neige et de restrictions liées à la pandémie de coronavirus. La manifestation fêtera ainsi dignement son cinquantenaire en accueillant une grosse centaine de mushers.

Le manque de neige n’a pas facilité la tâche des organisateurs. Ils ont en effet dû attendre lundi dernier pour valider la tenue des courses. Les bénévoles ont effectué un travail considérable afin d’accueillir spectateurs et mushers. « Certaines choses sont faites en amont, avant l’hiver, comme le repérage des champs pour voir lesquels ont été semés et les éviter, s’il faut prévoir des travaux de débardage. Les pistes empruntent en effet des itinéraires qui ne sont pas exploités habituellement », relate Gaël Beuret, vice-président et responsable du montage de la manifestation. « Une dizaine de jours avant les courses, on prépare le terrain. Il faut ouvrir des barrières, démonter des clôtures, puis damer les pistes, les baliser, et ajouter certains signaux pour avertir les mushers des différents dangers », explique ce passionné.

Gaël Beuret : « Le damage permet de niveler les défauts de la piste et la faire durer. »

Cette année, la relative rareté de l’or blanc a obligé les traceurs à utiliser quelques subterfuges pour aménager convenablement les pistes. « Comme on a eu très peu de neige, on a décidé de faire une ouverture un peu tardive, pour limiter les frais au maximum. On a misé sur le froid, et ça a tenu », raconte Gaël Beuret. Il ajoute : « Dans les forêts et dans certains endroits mal exposés, qu’on connaît, il y a peu de neige. Mais le sol gelé nous permet de passer. Il a aussi fallu déplacer de la neige pour avoir des conditions optimales, notamment sur l’esplanade de la Halle-cantine de Saignelégier, lieu de départ et d’arrivée des courses ».

Gaël Beuret : « On est relativement étonnés en bien du résultat. »

Lors des derniers jours, les organisateurs ont également fait sortir de terre un village nordique, et ont prévu les différentes animations qui doivent rythmer le weekend. Le programme complet de la manifestation est à retrouver ici. /tbe


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