C’est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre. L’ouverture d’un bar-contact à Crémines va pouvoir se concrétiser, en dépit des nombreuses oppositions déposées - huit en tout, dont plusieurs étaient collectives. Toutes ont été invalidées par la Préfecture du Jura bernois, écrit vendredi le Quotidien jurassien. Le propriétaire du futur établissement dédié à la prostitution attendait depuis trois ans la fin de la procédure. Il devra encore obtenir un permis d’exploitation. Du côté des autorités de Crémines, on accuse le coup. La maire du village Carole Ristori évoque une triste décision prise au nom de la liberté de commerce. « C’est l’image de la région, l’image du village qui s’en retrouvent ternies. Un tel établissement occasionne de l’insécurité et des nuisances. Il y avait une véritable volonté populaire de ne pas accueilir un bar-contact », soupire-t-elle, rappelant qu’une pétition munie de 1'150 signatures avait été déposée.
« J’attends des autorités qu’elles assument »
Pour rappel, l’affaire avait même été portée au Grand Conseil via une interpellation de Virginie Heyer. Là encore, la liberté économique avait été mise en avant par les autorités. /oza