Ils se mettent à nu pour l’art. Les modèles de nu sont appréciés des dessinateurs, des peintres, des sculpteurs et même des architectes. Rencontre
Durant les ateliers libres, Rachel Monnat prend des poses variées toutes les 2 minutes. Les poses sont toujours plus longues au cours de la séance.
C’est un métier qui existe depuis la nuit des temps. Ou du moins depuis que l’on a commencé à s’intéresser aux contours du corps humain. La chronique hebdomadaire de RJB à la découverte des jobs particuliers fait la lumière sur les modèles d’art cette semaine. Ces professionnels sont très appréciés des dessinateurs, des peintres, des sculpteurs et même des architectes.
Rachel Monnat est auteure, chanteuse et modèle d’art – ou modèle de nu. Cela fait plusieurs années qu’elle pose nue pour des ateliers. RJB l’a rencontrée au Théâtre du Jura à Delémont, juste avant une session de pose.
Rachel Monnat : « J’ai appris à connaître mon corps en posant »
Il existe deux types d’ateliers principaux : des ateliers libres ouverts à tous, sans professeur et des ateliers académiques. Dans le premier cas, les artistes viennent avec leur propre matériel et une personne s’occupe de chronométrer les poses. Généralement, au départ, celles-ci sont courtes et dynamiques, précise Rachel Monnat. Puis elles sont toujours plus longues, jusqu’à 20 minutes. Mais le record de la Jurassienne de la plus longue pose est d’une heure et demie. « Il m’arrive souvent d’avoir des crampes au moment de changer de position », plaisante-t-elle.
Rachel Monnat : « Moi je suis très nature, je ne m’épile pas »
Rachel Monnat remarque que depuis le début de la pandémie de Covid-19, la demande en modèles d’art est moins grande. Elle a pu en vivre pendant trois ans, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elle se consacre notamment à l’écriture.
La semaine prochaine, RJB part à la rencontre d’une doula, une personne qui propose un accompagnement non médical de la grossesse et de l’accouchement. Rendez-vous dans La Matinale à 7h15. /ddc
