Le taux de chômage a poursuivi sa baisse amorcée en 2021 au cours de l’année passée. Il a atteint 1,7%, son niveau le plus bas depuis 2001. Le Jura bernois et Bienne enregistrent également une forte baisse
Le marché du travail bernois a vécu une année 2022 très positive. (Photo : archives)
Le marché du travail bernois se porte bien. Le bilan de situation de 2022, diffusé ce lundi, montre que le taux de chômage a continué de baisser, dans la lignée des améliorations de 2021. Au niveau cantonal, le taux moyen est de 1,7 %, alors qu’au niveau suisse, il atteint 2,2%. La demande du marché du travail a été très forte l’année passée et par conséquent, le taux de chômage a continué de baisser, explique le chef ORP à Bienne, Vincent Vuille.
Dans la région, les arrondissements de Bienne et du Jura bernois affichent des taux supérieurs au niveau national et cantonal, avec respectivement 3,2 et 2,9 %. Une situation plutôt habituelle, relativise Vincent Vuille. Elle s’explique par le fait que Bienne est bilingue et que le Jura bernois est francophone et leur taux sont assez proches de ceux des cantons limitrophes du Jura et de Neuchâtel. Le chef ORP relève que même si les taux de la région sont moins bons qu’ailleurs dans le canton, leur amélioration est plus nette et grande.
Dans le rapport, la Direction de l’économie, de l’énergie et de l’environnement relève également que 3'148 personnes sont arrivées en fin de droit au chômage dans le canton au cours de l’année, contre 2'118 en 2021. Un pic a été enregistré en novembre et s’explique par le nombre des personnes qui se sont retrouvées au chômage lors de la première vague de Covid-19 et qui ont eu droit à plusieurs prolongations exceptionnelles.
Vincent Vuille se montre plutôt positif pour l’année 2023. Il remarque que, sur ce début d’année, la baisse du taux du chômage continue, et espère que cela va perdurer.
Plus de contrôles et de sanctions
Le Contrôle du marché du travail Berne (CMTBE) a effectué 3’511 contrôles portant sur le respect des conditions de travail et de rémunération en 2022. 1'645 cas de suspicion de travail au noir et d’infraction à la loi sur les travailleurs détachés ont été clarifiés (+355 par rapport à 2021). Des sanctions ont été prononcées dans 933 d’entre eux, soit 283 de plus que l’année précédente. La CMTBE précise que, par sanction, elle parle d’avertissements, d’amendes, d’interdictions d’offrir des services et de plaintes pénales. /comm-lyg
