Le canton veut encourager les fusions stratégiques de communes

Le Conseil exécutif a élaboré une vision montrant les périmètres propices aux fusions de communes ...
Le canton veut encourager les fusions stratégiques de communes

Le Conseil exécutif a élaboré une vision montrant les périmètres propices aux fusions de communes. Celles-ci pourraient être favorisées avec l’octroi d’un bonus. Le point dans la région

Le dernier projet de fusion en date dans la région - celui de la commune d'Erguël - a été refusé en 2020 par trois communes sur cinq. Le dernier projet de fusion en date dans la région - celui de la commune d'Erguël - a été refusé en 2020 par trois communes sur cinq.

Le canton de Berne revoit sa stratégie d’encouragement des fusions de communes. Il a mis la semaine passée en consultation une modification de la loi sur les fusions. Celle-ci prévoit un nouveau soutien financier plus ciblé, sous forme de bonus. L’idée est de favoriser les regroupements qui impliquent des « communes centre », c’est-à-dire des villes ou des villages attractifs qui ont des places de travail, des offres de services à la population et des offres de loisirs. « Nous avons constaté que les projets de fusion avec des communes centre étaient plus efficaces que ceux entre deux communes faibles », soulève le responsable des affaires communales à l’OACOT Rolf Widmer.

Rolf Widmer : « Pour ce type de fusion, nous avons prévu un bonus en plus de la subvention de base »

Plus que quatre communes dans le Jura bernois

Le canton a sondé ses régions pour délimiter les périmètres propices à l’encouragement des fusions de communes et en a réalisé un rapport. Un document qui représente un Jura bernois à quatre communes fortes.

L’association Jura bernois.Bienne accueille positivement cette vision stratégique. « On continue d’avoir trop de communes dans le canton de Berne mais aussi en Suisse, ce qui dilapide les énergies dans tous les sens », admet son directeur André Rothenbühler.

André Rothenbülher : « Cela va peut-être inciter à la création de communes administrativement plus intéressantes pour la population »

Il reste que, pour l’instant, le système de collaborations intercommunales fonctionne relativement bien dans la région, selon André Rothenbühler. De nouveaux projets de fusions ne seront donc pas à l’ordre du jour avant dix ou quinze ans.

André Rothenbühler : « Il faut digérer le mouvement de fusions qui s’est étendu de 2013 à 2020 »

La modification de la loi sur les fusions de communes est en consultation jusqu’au 15 juin. En parallèle, l’OACOT s’est associé aux communes, aux régions et aux préfectures pour élaborer une vision stratégique. Le document montre par arrondissement les périmètres qui sont propices à l’encouragement des fusions de communes. /ddc-oza


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