« On aimerait faire partie de la société en général »

Quatre Jurassiens se rendront à Berne vendredi pour la première session nationale des personnes ...
« On aimerait faire partie de la société en général »

Quatre Jurassiens se rendront à Berne vendredi pour la première session nationale des personnes handicapées. L’habitant de Rocourt Michel Rapelli était l’invité de La Matinale pour présenter les revendications de la délégation

 Michel Rapelli, membre de la délégation de personnes en situation de handicap qui sera entendue à Berne vendredi. Michel Rapelli, membre de la délégation de personnes en situation de handicap qui sera entendue à Berne vendredi.

Une session particulière s’ouvre ce vendredi sous la coupole fédérale. La première session nationale des personnes handicapées se tiendra à Berne dans la salle du Conseil national. L’évènement est organisé par Pro Infirmis et vise à permettre aux personnes en situation de handicap d’exprimer politiquement leurs préoccupations. Elles représentent 22% de la population suisse soit 1,8 millions de personnes. Quatre Jurassiens, Michel Rapelli, Hadja a Marca-Kaba, Sébastien Piquerez et Gabreil Friche se rendront dans la capitale. Le premier, habitant de Rocourt, a présenté ses revendications dans La Matinale. 

Pour plus de représentativité

Michel Rapelli est Asperger Haut potentiel intellectuel, un handicap invisible qui se manifeste notamment par des difficultés dans les relations humaines. « Ça ne se voit pas donc les gens ne peuvent pas se dire qu’il y a quelque chose à changer dans le contact », explique-t-il. Son handicap le pousse aussi à se lancer « dans certains endroits de la vie où une autre personne ne serait pas aller. Par exemple, j’ai passé ma licence de pilote de ligne à 55 ans, ce n’est pas très courant », plaisante Michel Rapelli.

La délégation de 44 membres présentera une revendication principale à Berne : « On aimerait faire partie de la société au sens général. On aimerait que les instances du pays, aussi politiques, soit conscientes que ces 22% de la population existent ». Une meilleure représentativité qui passe notamment par la sphère politique, « pourquoi pas un conseiller fédéral en situation de handicap dans quelques années ? », ose Michel Rapelli. /mmi


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus